Pour l’amour de tarte

Je suis une femme… Peut-être. Il est possible que je sois encore une jeune fille, qui traverse sa vie sans la moindre idée de ce qu’elle fait. Quelque fois je sens que je suis finalment responsable, mais aussi il m’arrive de faire des choses stupides. Le plus souvent, mes décisions stupides sont dues à un problème avec un homme. Ah, les hommes; est-il possible qu’ils soient plus stupides que nous, particulièrement à notre âge. Je ne sais pas pourquoi je choisis les pires hommes du monde encore et encore; c’est un talent, je suppose.

Ce journal n’est pas basé sur la tristesse; bien au contraire, je regarde mes relations avec un petit sourire. C’est plutôt une confession sur mes choix et mes erreurs: les bons comme les mauvais.

Je vais vous parler du premier homme qui est rentré dans ma vie:

Il s’appellait Brett, et il était très beau. La première fois que je l’ai vu, je portais un costume ridicule de pirate pour Halloween. Il avait l’air parfait, bien sûr. Mon visage était tout rouge, et je ne pouvais pas parler car j’étais tellement nerveuse. Il était serveur dans un Village Inn, et il portrait une horrible chemise orange comme un gant.

Après Halloween, je mangeais au Village Inn presque tous les soirs, et je portais des tenues plus jolies que mon costume de pirate. C’était pathétique, et aussi malsain; ces jours-là, je mangeais beaucoup de tartes. Mais un jour, il a voulu parler avec moi, et puis il a voulu regarder un film avec moi, et avant même d’avoir pu dire ouf, il est devenu mon premier petit-ami. J’avais dix-huit ans, et j’étais très heureuse. ENFIN, un bel homme m’aimait!

Mais il était méchant, quelque fois. Il n’amait jamais mon apparence; j’étais toujours trop pâle, trop grosse, ma peau n’était jamais assez parfaite. Et je le laissais dire ces choses, parce que je voulais juste avoir un petit-ami. C’était débile; j’étais débile. Je me sentais comme prisonière de moi-même, je ne pouvais pas le laisser partir.  Cela a pris des mois, mais j’ai enfin rompu avec lui… Par textos. J’ai entendu dire qu’un sms n’est pas la meilleure façon de rompre avec quelqu’un, mais à ce moment-là, je me sentais bien; c’etait un peu comme une vengeance, et je sentais que j’en avais totalement le droit.

Donc, la morale de cette histoire est que: vous n’avez pas besoin d’un homme pour être heureuse. Pendant longtemps, je pensais que j’étais perdue si je n’avais pas d’homme dans ma vie, mais cette idée est fausse. La vie est encore belle et magnifique, meme en étant célibataire. Soyez heureuses avec vous-mêmes, et après vous pourrez vous soucier des hommes!

 

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